Eté 1922… Sarah Bernhardt, vieillie, handicapée, tente de dicter ses mémoires à son secrétaire, Georges Pitou. Pour l’aider à se souvenir de cette vie d’aventure, d’audace et de fantaisie, il accepte de jouer les personnages importants de sa vie. Ainsi sa mère, une bonne sœur, son imprésario américain, un machiniste, Oscar Wilde, répondent tour à tour à une Sarah défiant sa propre mort entre souvenirs et vérités. Elle se dévoile, révélant failles et faiblesses derrière des lubies, des excentricités et les mensonges dont elle était coutumière. L’action se situe dans le décor statique d’une terrasse au bord de la mer à Belle-île-en-Mer, avec pour seule variation la lumière du Soleil.

Cette pièce révèle au public un petit bijou théâtral et surtout constitue une ode au théâtre en tant qu’art vivant.

Lire la critique de Jacqueline Thouillot-Pinton.
Sarah en images sur la scène du festival le 17 novembre  [cl. Philippe Guillot ; cliquer sur la vignette pour accéder à l'album] >